Vous venez de faire l’acquisition d’un bien immobilier qui est équipé de simple vitrage et vous aimeriez changer cela pour pouvoir passer sur du double vitrage ? C’est une excellente idée qu’en tant que spécialiste de la pose de fenêtre à Lille nous ne pouvons que soutenir et nous allons voir comment poser un double vitrage et les avantages que cela représente et qui peuvent faire pencher la balance en faveur de ce choix si vous hésitez avant de faire vos travaux de rénovation pour doubler votre vitrage.
Le double vitrage, c’est quoi ? Définition
Le double vitrage désigne une technologie de fenêtre composée de deux vitres séparées par une lame d’air ou de gaz isolant (argon, krypton ou parfois xénon). Cette cavité, généralement d’une épaisseur comprise entre 12 et 16 mm, joue un rôle d’isolant thermique et acoustique. Le principe repose sur la réduction des échanges thermiques par convection et rayonnement entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
Historiquement, l’invention du double vitrage remonte à la première moitié du XXème siècle. Les premiers brevets ont été déposés aux États-Unis dans les années 1930, notamment par C.D. Haven, qui a développé un système de vitrage scellé sous vide. En Europe, l’adoption s’est généralisée plus tard, à partir des années 1970, en réponse au premier choc pétrolier de 1973, qui a accéléré la demande de solutions d’isolation pour réduire la consommation énergétique des bâtiments.
Depuis les années 2000, le double vitrage est devenu la norme en matière de menuiserie extérieure dans la plupart des pays européens, en particulier avec l’entrée en vigueur de réglementations thermiques strictes (RT2005, RT2012 puis RE2020 en France). Son efficacité repose sur plusieurs éléments :
- La nature du gaz inséré entre les deux vitrages : l’air simple est aujourd’hui remplacé presque systématiquement par l’argon, plus isolant et plus stable dans le temps ;
- Le traitement à faible émissivité (low-e) : une fine couche métallique appliquée sur l’une des faces intérieures des vitres réduit les pertes de chaleur par rayonnement tout en conservant la lumière naturelle ;
- La qualité de l’intercalaire : souvent en aluminium ou composite (Warm Edge), il maintient l’espacement et limite la transmission thermique sur le pourtour.
Le double vitrage améliore significativement la performance thermique globale d’un logement, mais pas seulement. Il réduit également les nuisances sonores – un atout important pour les habitations situées près des routes, voies ferrées ou zones urbaines bruyantes – et renforce la sécurité contre les intrusions grâce à l’épaisseur supplémentaire du vitrage extérieur.
De nos jours, il existe différentes variantes de double vitrage, adaptées à des besoins spécifiques :
- Double vitrage thermique renforcé (VIR) : il intègre une couche basse émissivité et du gaz argon pour maximiser l’isolation thermique ;
- Double vitrage acoustique : l’une des deux vitres est plus épaisse ou feuilletée pour améliorer l’atténuation sonore ;
- Double vitrage à contrôle solaire : conçu pour filtrer une partie des rayons infrarouges et limiter la surchauffe estivale.
Le double vitrage est aujourd’hui un standard incontournable dans la construction neuve comme en rénovation. Il représente un excellent compromis entre coût, performance thermique et confort. Toutefois, dans les régions particulièrement froides ou dans les logements à très forte exigence énergétique (bâtiments passifs, zones de montagne), le triple vitrage peut s’avérer plus adapté pour optimiser les performances en hiver. Chaque situation doit donc être évaluée selon l’exposition, l’altitude, l’usage des pièces et le niveau d’isolation souhaité.
En résumé, le double vitrage a évolué au fil des décennies pour répondre aux enjeux thermiques, acoustiques et environnementaux actuels. Il reste aujourd’hui le choix le plus courant et le plus pertinent pour améliorer le confort intérieur tout en réduisant les pertes énergétiques.
Comment poser un double vitrage ?
Si vous envisagez d’installer du double vitrage, plusieurs options s’offrent à vous. Votre choix dépendra notamment de l’état de votre menuiserie actuelle, de vos objectifs en termes de performance thermique, mais aussi de votre appétence (ou non) pour les travaux manuels.
Dans les grandes lignes, deux cas de figure principaux se présentent :
1. Remplacement complet de la fenêtre (dormant + ouvrant)
C’est la solution la plus radicale mais aussi la plus performante. Elle consiste à retirer entièrement l’ancienne fenêtre, y compris le cadre (appelé dormant), pour installer une menuiserie neuve, équipée d’un double vitrage dernière génération. Cette méthode est souvent préconisée lorsque les anciens châssis sont abîmés, mal isolés ou incompatibles avec les standards actuels (fuites d’air, condensation fréquente, jeu structurel). Cette opération requiert des compétences techniques précises : découpe propre, réglage de niveau et d’aplomb, calage, étanchéité périphérique… Un simple défaut d’alignement peut compromettre l’efficacité thermique ou l’ouverture/fermeture correcte de la fenêtre. C’est pourquoi, à moins d’être du métier ou très bien outillé, il est vivement recommandé de faire appel à des professionnels.
Et si vous êtes dans les Hauts-de-France (Lille, Douai, Valenciennes, Arras…), inutile de chercher plus loin : nos équipes chez AD Ouvertures réalisent ces remplacements complets dans les règles de l’art, avec soin, garantie et devis gratuit. Oui, même si votre façade date d’avant 1950 !
2. Pose de double vitrage en rénovation (sans déposer le cadre)
Deuxième cas : vous souhaitez conserver le dormant existant (le cadre en bois ou en métal fixé au mur) et ne remplacer que l’ouvrant, c’est-à-dire la partie mobile contenant le vitrage. Cette technique est appelée pose en rénovation. Elle présente plusieurs avantages : elle est moins invasive, plus rapide à mettre en œuvre, et permet de préserver les moulures ou encadrements d’origine (ce qui peut être très utile dans les logements classés ou les bâtis anciens). Le principe ? On vient installer un vitrage isolant sur-mesure dans l’ouvrant existant, à la place de l’ancien simple vitrage. Il faut toutefois s’assurer de la compatibilité dimensionnelle, de l’état structurel du bois ou du métal, et de la capacité du cadre à supporter le poids plus important du double vitrage.
Vous êtes bricoleur ? Dans ce cas, notre article dédié au double vitrage de rénovation vous donnera toutes les étapes détaillées : dépose du verre, préparation du châssis, pose en feuillure ou par parclose, masticage ou ajout de pare-closes… Tout est expliqué pas à pas pour vous guider en toute sécurité. Mais attention : le remplacement d’un vitrage, même partiel, nécessite un outillage adapté et une bonne maîtrise technique. Un mauvais calage, un oubli d’étanchéité ou un joint mal posé, et toute l’efficacité thermique peut être compromise. Sans parler des risques de casse ou d’accidents de manipulation. C’est pourquoi, même dans le cadre d’une rénovation, faire appel à un professionnel vous garantit une pose propre, rapide et durable. Nos équipes interviennent avec des vitrages sur mesure, adaptés à vos châssis existants, et vous évitent toute mauvaise surprise.
Que vous choisissiez une pose complète ou une intervention en rénovation, le double vitrage reste un investissement rentable, tant en confort qu’en économie d’énergie. Son efficacité dépendra toujours de la qualité de la pose et du respect des règles de l’art. Et ça tombe bien : chez AD Ouvertures, c’est exactement notre métier depuis plus de 20 ans.
Alors si vous hésitez entre faire vous-même ou confier le travail à un pro, dites-vous une chose : Le vitrage, c’est comme la plomberie… quand c’est bien fait, on n’y pense plus.
Avantages du double vitrage par rapport au simple
Votre changement de fenêtres pour passer sur du double vitrage représente un coût, c’est vrai. Et si vous êtes encore équipé de simples vitrages, il est tout à fait légitime de vous poser la question suivante : est-ce que l’investissement en vaut vraiment la peine ?
La réponse est clairement oui – et ce n’est pas juste une question de tendance ou de confort ponctuel. C’est un choix structurant, qui a un impact direct sur votre qualité de vie, votre sécurité et vos dépenses énergétiques. Voici pourquoi.
1. Une isolation thermique nettement supérieure
Un simple vitrage (1 seule vitre de 4 mm) affiche un coefficient de transmission thermique Ug d’environ 5,8 W/m².K. En comparaison, un double vitrage standard atteint 1,1 à 1,4 W/m².K, soit une performance 4 à 5 fois meilleure. Le résultat ? Moins de chaleur qui s’échappe en hiver, moins de froid qui entre, et jusqu’à 30 % d’économies de chauffage selon l’état initial du logement.
Et ce n’est pas tout. En été, le double vitrage contribue aussi à limiter les apports solaires si vous optez pour un modèle à contrôle solaire. Il aide donc à maintenir une température intérieure plus stable, et à réduire la dépendance à la climatisation dans les régions les plus exposées.
2. Un gain acoustique très appréciable
Le simple vitrage laisse passer les bruits extérieurs avec peu de résistance. En revanche, le double vitrage crée une barrière acoustique plus efficace, surtout si l’un des deux vitrages est d’épaisseur différenciée (par exemple 10/6/4 mm) ou feuilleté.
Pour un logement situé en centre-ville, à proximité d’une route passante ou d’une voie ferrée, cette isolation phonique peut améliorer significativement votre confort au quotidien : sommeil préservé, calme en journée, meilleure concentration en télétravail, etc.
3. Une sécurité renforcée contre les effractions
On ne le répétera jamais assez : la fenêtre est l’un des points d’entrée privilégiés des cambrioleurs, juste après la porte principale. Avec un simple vitrage, un coup sec suffit à briser la vitre. Avec un double vitrage, la tâche devient déjà plus complexe… Et si vous optez pour un double vitrage feuilleté (ou retardateur d’effraction), alors vous ajoutez un vrai obstacle à toute tentative d’intrusion.
Certains vitrages contiennent même des films plastiques intercalés (type P2A à P5A), utilisés en milieu bancaire ou professionnel, qui permettent de retarder l’intrusion de plusieurs minutes. Un avantage non négligeable en zone pavillonnaire ou pour les logements isolés.
4. Moins de condensation et d’humidité dans la maison
Le simple vitrage est froid en hiver, ce qui entraîne souvent de la condensation à l’intérieur des vitrages, surtout dans les pièces humides (salle de bains, cuisine, chambres peu ventilées). Résultat : traces d’eau, buée gênante, moisissures sur les murs, voire champignons dans les recoins.
Avec le double vitrage, la surface intérieure reste plus chaude, ce qui réduit fortement le risque de condensation. Vous gagnez ainsi non seulement en confort visuel, mais aussi en santé intérieure : l’air est plus sec, les murs restent sains, et votre habitat se préserve mieux dans la durée.
5. Valorisation immobilière et conformité réglementaire
Dans un marché immobilier de plus en plus sensible à la performance énergétique, le simple vitrage est souvent un point noir dans un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). En remplaçant vos anciens vitrages, vous améliorez la classe énergétique du bien, ce qui augmente sa valeur et sa capacité à être loué ou vendu.
De plus, certaines aides financières (MaPrimeRénov’, éco-PTZ, TVA réduite à 5,5 %) sont accessibles sous conditions pour le remplacement de simples vitrages par des modèles à haute performance thermique.
Les cas où il faut penser au triple vitrage
Si le double vitrage reste aujourd’hui le standard dans la majorité des rénovations et constructions, certaines situations spécifiques peuvent justifier le passage au triple vitrage. Comme son nom l’indique, ce système comprend trois vitrages séparés par deux lames d’air ou de gaz (argon ou krypton). L’ajout de cette troisième vitre permet de renforcer encore davantage l’isolation thermique, en réduisant les pertes par conduction et rayonnement.
Cette configuration est idéale dans les contextes où l’isolation de très haut niveau est recherchée – notamment dans les maisons basse consommation (BBC), les bâtiments à énergie positive (BEPOS) ou les constructions passives. Elle permet également d’améliorer considérablement le confort acoustique, grâce à l’amortissement supplémentaire offert par la deuxième cavité entre les verres.
1. En climat rigoureux ou instable
Le triple vitrage montre tout son intérêt dans les zones soumises à des hivers longs et froids, ou à des amplitudes thermiques importantes entre le jour et la nuit. Dans les régions du nord-est de la France, en montagne ou dans les secteurs exposés au vent, le triple vitrage contribue à stabiliser la température intérieure et à limiter les besoins en chauffage.
Les Hauts-de-France, par exemple, peuvent tirer bénéfice de ce type de vitrage dans les logements exposés plein nord, dans les logements mal protégés du vent, ou dans des maisons anciennes en pierre ou brique qui peinent à conserver la chaleur malgré des rénovations classiques.
2. En construction neuve très performante
Le triple vitrage est de plus en plus requis dans le cadre de la RE2020 pour les bâtiments très basse consommation. Il devient quasiment indispensable dès que le projet vise un niveau passif ou une certification type Maison Passive (Passivhaus). Dans ce cas, on vise des coefficients Ug ≤ 0,8 W/m².K (contre 1,1 en double vitrage).
Son rôle : minimiser les déperditions thermiques via les parois vitrées, et participer à l’équilibre global du bâtiment en réduisant les besoins en énergie primaire. Il est souvent couplé à des menuiseries en bois ou bois/alu avec triple joint d’étanchéité et rupture de pont thermique renforcée.
3. Dans les maisons très exposées au bruit
En zone urbaine dense, proche d’un aéroport, d’une voie ferrée ou d’un axe routier très fréquenté, le triple vitrage apporte une réponse intéressante aux nuisances sonores constantes. Bien que ce ne soit pas sa fonction principale, le vitrage triple offre une masse supplémentaire et deux ruptures d’ondes sonores, ce qui améliore nettement l’acoustique par rapport au double vitrage classique.
Pour aller plus loin, on peut opter pour un triple vitrage acoustique asymétrique, avec des épaisseurs de verre différenciées (par exemple 6/12/4/12/4), pour mieux atténuer les fréquences basses ou les sons récurrents.
4. Pour optimiser l’inertie thermique et le confort longue durée
Le triple vitrage améliore non seulement les performances hivernales, mais contribue également à maintenir une température intérieure stable sur 24 h. En réduisant les pics de froid ou de chaleur, il renforce l’inertie thermique du bâtiment. Cela se traduit par un confort accru, notamment la nuit ou lors des intersaisons où les écarts de température peuvent être importants.
5. En rénovation, avec certaines précautions
Attention toutefois : le triple vitrage est plus lourd qu’un double vitrage classique. En moyenne, on passe de 20 kg/m² (double) à près de 30-35 kg/m² pour un triple. Il est donc impératif de vérifier que les menuiseries existantes (châssis, paumelles, quincaillerie) peuvent supporter cette charge supplémentaire.
En rénovation partielle, le triple vitrage est recommandé uniquement si les dormants sont remplacés ou renforcés, et si l’étanchéité du bâti permet d’en tirer pleinement les bénéfices.
Et le coût dans tout ça ?
Évidemment, le triple vitrage représente un investissement initial plus élevé (environ 20 à 30 % de plus que du double vitrage à performance équivalente). Mais cet écart peut être amorti à moyen terme par la baisse de la consommation énergétique et l’augmentation du confort thermique.
Par ailleurs, ce surcoût est parfois compensé par des aides ou crédits d’impôt, notamment dans le cadre de travaux de rénovation énergétique globale ou via l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
Pour opérer le meilleur des choix possibles, pensez à consulter nos services ! Nos conseillers vous accompagnent pour évaluer l’intérêt réel du triple vitrage dans votre maison, en fonction de vos objectifs et de votre budget.